Préparons 2023 ensemble!

Campagne de levée de fonds de fin d'année

Nous avons reçu 1001 de dons de 9 donateurs jusqu'à présent ! Merci à tous ceux qui ont fait un don. Nous visons notre premier objectif : 1000€ pour financer des solutions de streaming.

Bienvenue à notre collecte de fonds de fin d'année. Pour changer la politique française, faire de l'Europe un acteur géopolitique, nous devons avoir les moyens de grandir et de professionnaliser Volt France, c'est pourquoi tout au long des prochaines semaines nous vous sollicitons pour votre soutien en vous informant de notre travail de l'année écoulée et de nos objectifs pour 2023 et 2024. Nos articles alternent avec des témoignages pour une perspective plus européenne dans la politique française - dont le premier a été fourni par notre eurodéputé d'Allemagne, Damian Boeselager. 

Si vous n'avez pas encore donné dans le cadre de notre campagne, vous pouvez le faire sur notre site internet ou directement sur notre portail de paiement 

Merci pour votre soutien !

Les défis de l'adoption de la législation européenne au niveau national

Volt Europa - Damian Boeselager

Damian Boeselager

Euro-député de Volt Allemagne

Nous avons fait du chemin depuis que nous avons commencé à construire le premier parti politique paneuropéen visant à fixer l'UE.  Mais il reste encore beaucoup à faire à tous les niveaux politiques, que ce soit au niveau local, régional, national ou européen. Il nous faut une approche plus européenne à tous ces niveaux.

Un exemple concret : Les listes transnationales

Le 3 mai, le Parlement européen a adopté une réforme du mode de scrutin du Parlement européen, c'est-à-dire des règles électorales européennes. Cette réforme est nécessaire, car nous n'avons pas fondamentalement changé la façon dont nous votons en Europe depuis 1979 et parce qu'au lieu d'une seule élection, il y a 27 élections nationales pour le Parlement européen. Pour donner quelques exemples :

  • L'Italie a l'une des lois les plus strictes, qui exige que les partis qui ne font pas partie d'une alliance recueillent 150 000 signatures dans 20 régions, les signatures devant être données dans un consulat pendant les horaires d'ouverture pour être éligible.
  • La France a un seuil d’éligibilité de 5% et exige des partis qu'ils achètent jusqu'à 40 millions de bulletins officiels et de prospectus pour participer à une élection à l'échelle nationale. Cela peut coûter jusqu'à 800.000€.
  • L'Allemagne exige 500 signatures par région et n'a pas de seuil. C'est ainsi que j'ai été élu avec un score d'environ 1%.
  • En Autriche, les jeunes de 16 ans peuvent voter. En Roumanie, seuls les jeunes de 23 ans peuvent être candidats. En Belgique et en Irlande, il faut avoir 21 ans, tandis qu'en Allemagne et en France, on peut déjà devenir politicien à l'âge de 18 ans. 
  • Il y a un vote par correspondance et pas de seuil en Allemagne. En Estonie, on peut voter par internet. Mais en tant que citoyen grec ou irlandais, vous devez toujours prendre l'avion pour rentrer en Irlande ou en Grèce pour pouvoir voter. 
  • Croyez-moi, il y a beaucoup d'autres différences de ce genre. 

Au lieu d'avoir un patchwork de 27 législations électorales, nous devrions avoir des normes électorales européennes plus communes. C'est pourquoi le Parlement européen a voté une réforme visant à introduire des règles communes sur tout le continent. Il s'agit notamment d'un âge de vote de 16 ans, de normes démocratiques communes pour le droit de se présenter aux élections européennes, d'une date d'élection uniforme le 9 mai (la journée de l'Europe) et d'un second vote pour une circonscription européenne qui permettra d'élire 28 députés en utilisant des listes paneuropéennes en plus des 27 listes nationales. Vous pensez sans doute que deux ans suffiront pour mettre en place cette réforme pour 2024 ?  Vous avez tout faux !

Le travail pour plus d'Europe sur le terrain

Au cours des derniers mois, j'ai voyagé dans toute l'Europe pour rencontrer des parlementaires et des ministres nationaux, de la Lituanie au Portugal. Je voulais rencontrer les décideurs qui tiennent la plume sur ces nouvelles règles ambitieuses. L'objectif était bien sûr de les convaincre de soutenir une adoption rapide de la réforme électorale avant les élections de 2024. Convaincre 27 États membres de mettre en œuvre la législation européenne demande un effort énorme. L'Europe est souvent un accessoire alors qu'elle devrait être un facteur à tous les niveaux des politiques nationales. Souvent, les gouvernements n'ont aucune vision de l'Europe et se concentrent uniquement sur leur propre nombril. L'Europe devrait plutôt être une source d'idées et de bonnes pratiques de ce qui fonctionne bien ailleurs. Et un moyen de coopérer et d'avancer sur des sujets essentiels qui touchent notre vie à toutes et à tous. Nous avons besoin de plus d'Europe sur le terrain pour y arriver.

La nécessité de soutenir les mouvements pro-européens comme Volt France

Nous pourrions grandement améliorer ce processus si les politiques nationales pensaient et agissent en phase avec la politique européenne. Nous avons besoin d'un travail en équipe entre les parlements européen et nationaux au lieu de les traiter comme des affaires séparées. Pour y parvenir, nous avons besoin de plus de partis européens au niveau national. En France, cela signifie que ces partis et mouvements ont besoin de votre soutien pour s'établir et faire connaître leurs idées. 

Je vous sollicite donc pour soutenir notre section française de Volt en faisant un don dans le cadre de leur campagne de levée de fonds. Que ce soit 5€ ou 500€, votre don fera la différence à court et à long terme pour aider à établir le type de perspective européenne dont nous avons besoin dans la politique française pour faire avancer notre projet européen.

Merci de votre soutien.

Damian Boeselager, député européen Volt Allemagne

(mis à jour le 18. novembre 2022, 10:39 CEST) -