Comemorações dos 50 anos do 25 de Abril – Révolution des œillets

Ce 25 avril, nous saluons les portugais qui ont su mettre fin pacifiquement à une dictature de plus de 40 ans, avec l'aide de l'armée, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes.

A la veille de l'élection d'un nouveau parlement européen, alors que certains de nos partenaires européens se rapprochent de l'extrême droite, nous voudrions partager le souvenir que les portugais ont gardé de ces années noires et de leur renaissance après leur libération.

En espérant éviter de renouveler l'expérience.


24 avr. 2024

Pour les 50 ans de la révolution des œillets, le maire de Lisbonne, Carlos Moedas nous rappelle qu'il ne faut pas considérer la liberté et la démocratie dont nous jouissons comme acquises:

L'un des grands noms de la littérature, Albert Camus, disait que la liberté n'est rien d'autre qu'une opportunité d'être meilleur. Aujourd'hui, à l'occasion du 50e anniversaire du mois d'avril, il est temps de se souvenir de cette valeur qu'est la liberté.

La liberté, c'est un horizon ouvert de possibilités. C'est la possibilité d'être meilleur que ce que l'on était, de se réinventer à chaque instant, de vivre avec l'audace de regarder l'avenir sans crainte.

Avril a ouvert cet horizon de possibilités. Cinquante ans ont passé depuis ce moment déterminant pour ce que nous sommes, et nous pourrions penser que son symbolisme s'estompe. Aujourd'hui, les nouvelles générations considèrent la liberté et la démocratie qu'Avril nous a données comme acquises - mais nous ne pouvons pas les considérer comme acquises. Nous devons les valoriser. Ne pas se souvenir de la mémoire d'avril, c'est tomber dans la tentation de la dictature, où l'horizon se referme et où l'audace disparaît. Le 25 avril, c'est le contraire de cette baisse du regard, c'est l'audace de voir et d'aller plus loin.

Lisbonne célèbre avec fierté le 50e anniversaire de ce « jour plein et clair ». (...) Nous le faisons parce qu'à Lisbonne, nous avons de la mémoire et nous savons qu'un pays sans histoire est un pays sans avenir. Et nous regardons vers l'avenir.

Chez Volt, nous regardons passionnément vers l'avenir de l'Europe